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Ces textes vous sont gracieusement offerts par Larue

  "Les soldats de l'amour"
extrait du cd 7 titres "Coiffeur d'âmes" 1999

  " Vieillir (que c'est bon)"
extrait du cd 7 titres "Coiffeur d'âmes" et de l'album "Larue" 2000

   "Coiffeur d'âmes"
extrait de l'album "Larue" 2000

   " Le monde des fous"
inédit : écrit et enregistré en 1998


  Les paroles des chansons de Larue, bonne lecture

"Le café est prêt mon amour",    "Le même refrain",    "N'importe quoi",

 "Moi je pensais",    "Les sans soucis", "Le barman",     "Il y a longtemps"

"Le gardien du musée",     "Changer",     "Les amoureux",     

"Allez-allez"     "Le faussaire"     "C'est une femme"     "L'essentiel"

 

  Le café est prêt mon amour
extrait de l'album "Larue" (2000), texte de Jean-Michel Rindone

Le café est prêt mon amour
Tu n'as plus qu'a appuyer
Sur la cafetière mon amour
Tu n'as plus qu'à te préparer
Tu pars pour toute la journée
ça me semble une éternité
Je regarde par la fenêtre
Je n'ai plus l'âme d'un poète
A mes pieds coule l'Isère
On est loin de la Canebière
Heureusement il y a des canards qui squattent
Juste en face des vendeurs de pâtes

Le café est prêt mon amour
Tu n'as plus qu'a appuyer
Sur la cafetière mon amour
Tu n'as plus qu'à te préparer
Il y a encore de la neige qui tombe
J'y mettrais bien une petite bombe
Histoire de me réchauffer
J'en ai marre de me les geler
Je vais encore faire le guignol
On m'attend pour le farandole
J'ai tellement besoin de rire
J'ai peur qu'on me voit souffrir

Le café est prêt mon amour, peut-être que je reviendrai un jour
Le monde ne fait que me blesser, je pars pour ne pas sombrer

     Bis...

 

  Le même refrain
extrait de l'album "Larue" (2000), texte de Jean-Michel Rindone

Un amour sans histoire, une histoire sans amour
C'était peut-être un soir ou peut-être un jour
On me l'a racontée, je l'ai déjà vécue
ça m'est tombé sur le nez à l'angle d'une rue
Peut-être un peu trop belle pour un gars comme moi
A la moindre étincelle, c'était n'importe quoi
Comme une fatalité, comme une tempête de mistral
Elle m'a tant détesté, l'histoire finit mal

Un pont sans une rivière, une rivière sans pont
Les canons de la guerre, la guerre et ses canons
Terminé par détruire le chemin de la liberté
Nous ne pouvions plus fuir, nous étions prisonniers
Il a fallu subir la moindre volonté
Il a fallu souffrir, mes yeux se sont fermés
Comme une fatalité, comme une tempête de mistral
Ils nous ont détestés, l'histoire finit mal

C'est l'histoire de l'histoire qui n'a jamais de fin
Elle se termine toujours par le même refrain

Paris en 61, 61 Paris
Ce n'était plus le jour c'était déjà la nuit
Ils les ont pourchassés pour leur couleur de peau
Ils se sont proclamés à la fois juge et bourreau
Je ne veux pas réveiller les fantômes d'un soir
Mais qui pourrait juger un acte aussi barbare
Une pensée pour mes frères d'un autre continent
Ces hommes d'une autre terre ont payé de leur sang
Comme une fatalité, comme une tempête de mistral
Ils les ont écrasés, l'histoire me fait mal
Oui j'ai mal, si mal... L'histoire me fait mal

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  N'importe quoi
extrait des  albums "Larue" (2000) et "Coiffeur d'âmes" (1999), texte de Jean-Michel Rindone

Je ferais n'importe quoi
J'ai tellement besoin de rêver,  je t'en pris ne m'en veux pas
Je ferais n'importe quoi
J'ai tellement besoin de m'évader, mon amour ne m'en veux pas

Laisse moi m'envoler, je ne peux atterrir
Si j'essayais de me poser, je pourrais en mourir
Même si ce n'est pas vrai, pourquoi ne pas me mentir
Rien que pour me protéger  de ce qui est à venir
De ce qui est à venir

Je ferais n'importe quoi
Je t'inventerais un endroit qui n'existe encore pas
Je ferais n'importe quoi
Et nous pourrions y vivre, avoir des tas d'enfants dans un monde fait pour toi et moi

Laisse toi emporter par le vent du bonheur
Laissons nous bercer par autant de douceur
Même si ce n'est pas vrai, pourquoi ne pas se mentir
Rien que pour nous protéger de ce qui est à venir
De ce qui est à venir

Je ferais n'importe quoi
mais mon amour je t'en pris ne me demande pas
d'arrêter de faire n'importe quoi, ça je ne le pourrais pas
Non ne me le demande pas
Je ne le pourrais pas

 

  Moi je pensais
extrait de l'album "Larue" (2000), texte de Jean-Michel Rindone

C'était un matin où il pleuvait encore
Je me sentais pas bien, j'étais pas d'accord
J'écrivais un refrain pour m'égayer la vie
Elle dormait ce matin et je m'ennuie, je m'ennuie

C'était un matin de très bonne heure
J'avais du chagrin, j'étais de mauvaise humeur
J'écrivais un refrain puisqu'il pleuvait encore
Je me sentais pas bien, j'suis pas d'accord

Elle s'est réveillée, elle a bu un thé
Elle pensait : "nous nous sommes bien amusés"
Elle s'est habillée et m'a dit au revoir
Moi je pensais qu'on allait se revoir
Moi je pensais qu'on allait se revoir ...

C'était un matin où j'étais amoureux
Londres c'est bien mais c'est fou ce qu'il pleut
C'était un matin de très bonne heure
J'avais du chagrin, je suis de mauvaise humeur

Elle s'est réveillée, elle a bu un thé
Elle pensait : "nous nous sommes bien amusés"
Elle s'est habillée et m'a dit au revoir
Moi je pensais qu'on allait se revoir
Moi je pensais qu'on allait se revoir ...

C'était un soir près de Covent Garden
Je voulais pas le croire, elle était si jeune
Elle m'a dit "vient suis moi au bout de la nuit"
Et je l'ai suivie  oui je l'ai suivie

Elle s'est réveillée, elle a bu un thé
Elle pensait : "nous nous sommes bien amusés"
Elle s'est habillée et m'a dit au revoir
Moi je pensais qu'on allait se revoir
Moi je pensais qu'on allait se revoir ...

.........Bis

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  Les Sans Soucis
extrait de l'album "Larue" (2000), texte de Jean-Michel Rindone

Il buvait son café à la terrasse d'un troquet
Il était en vacances près de Grasse, tu connais ?
C'est une petite ville charmante et reposante
Il croisa le regard de la passante

Il l'interpella et lui tendit une chaise
Il l'invita ne créant aucun malaise
Comme par magie, comme par enchantement
C'était lui et c'était le moment

C'est le temps des sans soucis
Ils aiment la vie, ils aiment la vie
C'est le temps des sans soucis
Qui aiment la vie

Elle flânait devant les vitrines fleuries
Elle était en vacances à Grasse dans le midi
Elle passa devant la terrasse d'un troquet
Et c'est là que leur regards se sont croisés
Elle n'avait qu'un espoir c'est que le charmant monsieur
L'invite à s'asseoir et soit désireux
De se présenter et de tenter la chance
Ce qu'il fit avec une certaine aisance

C'est le temps des sans soucis
Ils aiment la vie, ils aiment la vie
C'est le temps des sans soucis
Qui aiment la vie

Les deux amoureux quittèrent Grasse fin juillet
Ils se marièrent  dans l'année qui suivait
Ils furent très heureux et eurent beaucoup d'enfants
J'aime les contes de fées qui traversent le temps
J'aime les contes de fées qui traversent le temps...

 

Le barman
extrait de l'album "Coiffeur d'âmes" (1999), texte de Jean-Michel Rindone

Je suis le barman du comptoir
C'est mon univers
Je suis barman et au comptoir
Vogue la galère

J'écoute tout ce que l'on me raconte
Et pour les rassurer je leur raconte
Des histoires toujours les mêmes
Mais je crois bien qu'ils les aiment

Je suis le barman du comptoir
C'est mon univers
Je suis barman et au comptoir
Je rencontre des histoires

Des histoires de gens qui n'en peuvent plus
Qui n'ont plus rien à rechercher
Des histoires de gens inconnus
Mais qui savent tout de même se marrer

Mon rêve à moi c'est de partir
Découvrir d'autres paysages
Je n'en peux plus de ces marécages
Je veux en finir
Allez, c'est le dernier car il se fait tard
Je m'en vais rejoindre mon histoire
Et même si c'est une sale histoire
Elle restera mon histoire

Je suis le barman du comptoir
C'est mon univers
Je suis barman et tous les soirs
Je rejoins mon histoire
       tous les soirs
               tous les soirs

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  Il y a longtemps
extrait de l'album "Coiffeur d'âmes" (1999), texte de Jean-Michel Rindone

Il y a longtemps, je voulais te le dire
Il y a longtemps, je voulais te l'écrire
Il y a longtemps, je voulais te le dire
Il y a longtemps, j'ai voulu te l'écrire
Te l'écrire à quoi bon maintenant que c'est fait
Te le dire à quoi bon on ne peut rien y changer
Te le dire à quoi bon puisque c'est terminé
Te l'écrire à quoi bon c'est ma vie c'est mon passé

Il y a longtemps, je voulais te le dire
Il y a longtemps, je voulais te l'écrire
Il y a longtemps, j'ai voulu te le dire
Il y a longtemps, j'ai voulu te l'écrire
Te l'écrire à quoi bon puisque tu n'est plus là
Te le dire à quoi bon les fantômes n'entendent pas
Te le dire à quoi bon je ne l'ai pas fait ne me pardonne pas
Te l'écrire à quoi bon j'ai pris rendez-vous avec toi

Il y a longtemps, j'ai voulu te le dire
Il y a longtemps, j'ai voulu te l'écrire
Il y a longtemps, j'ai voulu te le dire
Il y a de cela pas mal de temps, j'ai voulu te l'écrire
Te l'écrire à quoi bon je n'ai pas su trouver les vers
Te le dire à quoi bon j'ai eu peur de me mettre en colère
Te l'écrire à quoi bon nous avons traversé le désert
Te le dire à quoi bon toi mon compagnon toi mon frère

Il y a longtemps, je voulais te le dire
Il y a longtemps, je voulais te l'écrire
Il y a longtemps, j'ai voulu te le dire
Il y a de cela pas mal de temps, j'ai voulu te l'écrire
Il y a longtemps, il y a longtemps
Il y a longtemps, il y a longtemps
Bien avant que tu ne partes pour ne plus revenir
           Pour ne plus revenir !

 

  Le gardien du musée
extrait de l'album "Coiffeur d'âmes" (1999), texte de Jean-Michel Rindone

Mais qu'est-ce qu'ils ont à me mâter et qu'est-ce que j'ai pu donc leur faire
Je me sens  "curiosité" et ma vie c'est Tralalère
Je traîne ma dégaine toutes les nuits pour rejoindre mon appartement
C'est un une pièce plus une cuisine, de quoi se plaire bien gentiment
Je suis le gardien du musée
Et alors y'a pas de quoi se marrer

C'est vrai que je ne suis pas beau, je suis vieux et j'ai fait mon temps
Et quand j'étais jeune, là j'étais beau et surtout j'avais du talent
Toutes les filles me collaient au train, je ne savais plus comment m'en défaire
Je suis devenu homo, ça se faisait bien mais c'est devenu Tralalère
Je suis le gardien du musée
Et alors y'a pas de quoi se marrer

Quasimodo de ces demoiselles
L'Hidalgo des hirondelles
Je suis le Bambino de la mortadelle

Allez j'arrête de vomir, c'est moi dans la vitrine
Et votre bouche me fait dire que je ne suis qu'une victime
Victime de cette chose étrange qui fait peur à tout le monde
M'apporterez vous des oranges quand je serai dans l'autre monde
J'étais le gardien du musée
Et alors y'a pas de quoi chialer

Quasimodo de ces demoiselles
L'Hidalgo des hirondelles
Je suis le Bambino de la mortadelle...

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  Changer
extrait de l'album "Coiffeur d'âmes" (1999), texte de Jean-Michel Rindone

Je veux changer d'horizon
Ne plus rien voir de ce que je vois
Je veux changer de raison
Ne plus penser ce que j'ai pu penser
Je veux changer de direction
Me laisser aller où je ne suis pas allé
Je veux changer de vie
Sans jamais changer d'avis

Changer...   Changer...

Je veux changer de décor
Laisser la place aux conquistadors
Je veux changer l'inchangeable
Et c'est le torero que l'on blesse à mort
Je veux changer de peau
La mienne ne supporte plus ce flambeau
Je veux changer de planète
La mienne a bien trop de prophètes

Je veux changer
Je veux changer ...
Je veux tout changer
Je veux tout changer
Je veux changer ..
.

 

  Les amoureux
titre inédit (1998), texte de Jean-Michel Rindone

Elle disait qu'est ce que je m'ennuis
J'en ai marre de ce trou
Mais qu'est ce que je fous ici
Pourquoi j'ai suivi ce clou (plouc ?)
C'est sur qu'il m'a appâté
en me parlant de ses terrains
Et de sa propriété
Enfin, je ne vous fais pas de dessin

Il disait qu'est ce que je m'ennuis
J'en ai marre de cette bécasse
Pourquoi je lui ai dit oui
Elle n'a rien sous la tignasse
Cette blonde décolorée
Avec sa paire de gros seins
Etouffés dans son décolleté
Qui ne cache rien

C'est l'histoire des amoureux
Qui se détestaient
C'est l'histoire des amoureux
Que rien ne réunissait

Elle disait ce gros con
Dévore tout sur son passage
Il dérange tout dans ma maison
Et je me tape le ménage
Et lorsqu'il pète en dormant
Je n'ose pas soulever le drap
Il est loin le prince charmant
Que j'ai connu autrefois

C'est l'histoire des amoureux
Qui se détestaient
C'est l'histoire des amoureux
Que rien ne réunissait

La morale de cette histoire
Je crois qu'elle est faite
Si tu pète dans ton dortoir
Le clairon sonnera ta défaite
Alors fait plutôt comme moi
Serre bien tes petites fesses
Et peut-être tu conserveras
Ta belle princesse

C'est l'histoire des amoureux
Qui se détestaient
C'est l'histoire des deux amoureux
Que rien ne réunissait

Bis...

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  Allez-allez
titre inédit (1998), texte de Jean-Michel Rindone

Allez-allez arrête donc
Comment peux-tu agir de la sorte ?
Allez-allez baisse le son
De cet air qui me lasse, que le diable l'emporte !
Allez-allez oublie-moi vite
Ne me racolle pas avec nos souvenirs
Allez-allez et n'oublie pas petite
Que tu n'as pas fini d'en finir
Allez-allez tu t'es assez joué de moi
Je ne serai plus là pour te protéger
Allez-allez tu t'es assez moqué de moi
Je ne suis pas le père que tu cherchais
Allez-allez, Allez-allez

Allez-allez arrête ton cinéma
Je ne veux plus être l'acteur
Allez-allez ce rôle ne me convient pas
Tes conneries fais les seule, je ne suis plus ton sauveur
Allez-allez laisse moi partir
Stoppe ces larmes, tu m'en as trop versées
Allez-allez il faut en finir
Adieu à tout jamais, j'ai besoin de respirer....

Pourquoi faut-il qu'à chaque fois
Qu'arrive un instant de bonheur
Pourquoi faut-il à chaque fois
Le payer par une tranche de malheur
Allez-allez je vais finir par croire
Que je ne reviendrai plus de mes délires
Allez-allez chassons ces idées noires
L'espoir fait vivre mais n'empèche pas de mourir
Allez-allez, Allez-allez
Allez-allez, Allez-allez
Allez-allez épargne nous
                 Epargne nous...

 

  Le faussaire
titre inédit (2000), texte de Jean-Michel Rindone

Il paraît qu'il est apprécié et que tout le monde l'aime bien
Il paraît si attentionné auprès de ceux qui en ont tant  besoin
Je ne veux pas pardonner
Reprendre ce qu'il m'a volé
Le faussaire

Moi je l'ai connu tout petit, il est gravé dans mes souvenirs
Moi je l'ai connu tout petit mais à son goût j'ai du mal grandir
Alors il a failli me tuer
Les mots sont parfois meurtriers

Il joue avec mes jours, il joue avec mes nuits mais je ne me laisserai pas faire
Il joue avec mes jours, il joue avec ma vie le faussaire


Je croyais en lui comme on croit au bonhomme sur la croix
Mais j'ai eu tort cette fois, ce n'était pas le bon choix
Je me suis trompé, je suis coulé
Je jure plus jamais,  non plus jamais

Toi qui te demande de qui je cause et de ce que j'ai à te dire
C'est pas parceque l'on t'offre une rose que l'on ne te fait pas  souffrir
Je préfère le noir, j'ai peur du blanc
Sortez les  mouchoirs à présent

Il joue avec mes jours, il joue avec mes nuits mais je ne me laisserai pas faire
Il joue avec mes jours, il joue avec ma vie le faussaire
Il joue avec mes jours, il joue avec mes nuits mais je ne me laisserai pas faire
Il joue avec mes jours, il joue avec ma vie le faussaire


Ils sont pour toi ces quelques mots, toi le marchand de mirages
Toi qui me dis qu'il fait beau alors que dehors c'est l'orage
Je te donne rendez-vous en enfer
Salut à toi le faussaire

Il joue avec mes jours, il joue avec mes nuits mais je ne me laisserai pas faire
Il joue avec mes jours, il joue avec ma vie le faussaire
Il joue avec mes jours, il joue avec mes nuits mais je ne me laisserai pas faire
Il joue avec mes jours, il joue avec ma vie le faussaire
Le faussaire..
.

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  C'est une femme
titre inédit (2000), texte de Jean-Michel Rindone

C'est une femme, une femme fatale
Elle a la beauté des mâles, mais c'est mon idéal
C'est une femme, c'est un déesse
peut-être  ma seule maladresse, mais  c'est  ma cure d'ivresse
J'aime la voir pétillante de vie
J'aime la voir lorsque mon ciel est gris
C'est ma lueur d'espoir, c'est mon souffle de vie
Je pense à elle ce soir, je suis encore seul dans mon lit
Je suis encore seul dans mon lit, je suis encore  seul
Seul dans mon lit


C'est une femme, je l'ai imaginé vivant à mes côtés
Je crois même qu'elle m'a aimé
C'est une femme, je l'ai tant espérée
Mon rêve restera inachevé comme un roman oublié
J'aime la voir quand je  m'endors
J'aime la savoir là tout près de mon corps
Alors je deviens enfin son mentor
Et puis je me fonds au profond de son corps
Tout  au  profond de son corps

C'est une  femme
C'est une femme


Je  sais, je ne suis rien elle est tout
Tout c'est peut-être rien mais pour moi c'est beaucoup
Laissez moi croire que je vise un amour fou
Alors que tout le monde peut voir que je ne vis rien du tout
Non je ne vis rien du tout  avec cette femme
Non rien du tout

C'est une femme, une femme fatale
Elle a la beauté des mâles, mais c'est mon idéal
C'est une femme, c'est un déesse
Peut-être ma dernière  maladresse, mais  c'est  ma cure d'ivresse
C'est une  femme

 

  L'essentiel
titre inédit (2000), texte de Jean-Michel Rindone

Aujour d'hui il fait beau, j'aimerais bien me ballader
J'entends chanter les oiseaux, il fait bon vivre, c'est l'été
Les enfants courent dans les champs, ils sont heureux de s'amuser
Et moi qui suis déjà grand, je n'ai plus le droit de jouer
J'aimerais être comme eux
Mais je me suis fais avoir
J'étais trop con, trop prétentieux
Ebloui par le reflet de mon miroir

Bien sûr        j'ai tout obtenu
Bien sûr        mais je n'ai pas eu l'essentiel
Bien sûr        je me retrouve sans vécu
Bien sûr        et la vie n'est pas éternelle
 

Je suis parti de rien et je suis arrivé à tout
J'ai construit mon destin, j'étais féroce comme un loup
Tout à coup je me suis souvenu que je n'avais plus d'amis
Je me retrouve complètement nu, seul face à mes envies
Que j'aurais aimé partagés avec eux
Mais je me suis fais avoir
J'étais trop con, trop prétentieux
Ebloui par le reflet de mon miroir

Bien sûr        j'ai tout obtenu
Bien sûr        mais je n'ai pas eu l'essentiel
Bien sûr        je me retrouve sans vécu
Bien sûr        et la vie n'est pas éternelle
Bien sûr
Bien sûr


On disait que j'étais le plus merveilleux
Et j'ai fini par le croire
Mais je suis bien trop con et trop prétentieux
J'étais  ébloui par le reflet de mon histoire

Bien sûr        j'ai tout obtenu
Bien sûr        mais je n'ai pas eu l'essentiel
Bien sûr        je me retrouve sans vécu
Bien sûr        et la vie n'est pas éternelle
Bien sûr
Bien sûr        je n'ai pas eu l'essentiel
                 Bis

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