Les paroles
des chansons de Larue, bonne lecture
"Le
café est prêt mon amour", "Le
même refrain", "N'importe
quoi",
"Moi je
pensais", "Les
sans soucis", "Le
barman", "Il
y a longtemps",
"Le
gardien du musée", "Changer",
"Les
amoureux",
"Allez-allez"
"Le
faussaire" "C'est
une femme" "L'essentiel"
Le café est prêt mon amour
extrait de l'album "Larue" (2000),
texte de Jean-Michel Rindone
Le café est prêt mon
amour Tu n'as plus qu'a appuyer Sur la cafetière
mon amour Tu n'as plus qu'à te préparer Tu
pars pour toute la journée ça me semble une éternité
Je regarde par la fenêtre Je n'ai plus l'âme d'un
poète A mes pieds coule l'Isère On est loin
de la Canebière Heureusement il y a des canards qui squattent
Juste en face des vendeurs de pâtes
Le café est prêt mon
amour Tu n'as plus qu'a appuyer Sur la cafetière
mon amour Tu n'as plus qu'à te préparer Il
y a encore de la neige qui tombe J'y mettrais bien une petite
bombe Histoire de me réchauffer J'en ai marre de
me les geler Je vais encore faire le guignol On m'attend
pour le farandole J'ai tellement besoin de rire J'ai peur
qu'on me voit souffrir
Le café est prêt mon
amour, peut-être que je reviendrai un jour Le monde ne
fait que me blesser, je pars pour ne pas sombrer
Bis...
Le même refrain extrait de l'album "Larue" (2000), texte
de Jean-Michel Rindone
Un amour sans histoire, une histoire
sans amour C'était peut-être un soir ou peut-être
un jour On me l'a racontée, je l'ai déjà
vécue ça m'est tombé sur le nez à
l'angle d'une rue Peut-être un peu trop belle pour un
gars comme moi A la moindre étincelle, c'était
n'importe quoi Comme une fatalité, comme une tempête
de mistral Elle m'a tant détesté, l'histoire finit
mal
Un pont sans une rivière,
une rivière sans pont Les canons de la guerre, la guerre
et ses canons Terminé par détruire le chemin de
la liberté Nous ne pouvions plus fuir, nous étions
prisonniers Il a fallu subir la moindre volonté Il
a fallu souffrir, mes yeux se sont fermés Comme une fatalité,
comme une tempête de mistral Ils nous ont détestés,
l'histoire finit mal
C'est l'histoire de l'histoire qui
n'a jamais de fin Elle se termine toujours par le même
refrain
Paris en 61, 61 Paris Ce n'était
plus le jour c'était déjà la nuit Ils les
ont pourchassés pour leur couleur de peau Ils se sont
proclamés à la fois juge et bourreau Je ne veux
pas réveiller les fantômes d'un soir Mais qui pourrait
juger un acte aussi barbare Une pensée pour mes frères
d'un autre continent Ces hommes d'une autre terre ont payé
de leur sang Comme une fatalité, comme une tempête
de mistral Ils les ont écrasés, l'histoire me
fait mal Oui j'ai mal, si mal... L'histoire me fait mal
N'importe quoi
extrait des albums "Larue" (2000) et "Coiffeur
d'âmes" (1999), texte de Jean-Michel Rindone
Je ferais n'importe quoi J'ai
tellement besoin de rêver, je t'en pris ne m'en veux
pas Je ferais n'importe quoi J'ai tellement besoin de m'évader,
mon amour ne m'en veux pas
Laisse moi m'envoler, je ne peux
atterrir Si j'essayais de me poser, je pourrais en mourir
Même si ce n'est pas vrai, pourquoi ne pas me mentir Rien
que pour me protéger de ce qui est à venir
De ce qui est à venir
Je ferais n'importe quoi Je t'inventerais
un endroit qui n'existe encore pas Je ferais n'importe quoi
Et nous pourrions y vivre, avoir des tas d'enfants dans un monde
fait pour toi et moi
Laisse toi emporter par le vent du
bonheur Laissons nous bercer par autant de douceur Même
si ce n'est pas vrai, pourquoi ne pas se mentir Rien que pour
nous protéger de ce qui est à venir De ce qui
est à venir
Je ferais n'importe quoi mais
mon amour je t'en pris ne me demande pas d'arrêter de
faire n'importe quoi, ça je ne le pourrais pas Non ne
me le demande pas Je ne le pourrais pas
Moi je pensais extrait de l'album "Larue" (2000), texte
de Jean-Michel Rindone
C'était un matin où
il pleuvait encore Je me sentais pas bien, j'étais pas
d'accord J'écrivais un refrain pour m'égayer la
vie Elle dormait ce matin et je m'ennuie, je m'ennuie
C'était un matin de très
bonne heure J'avais du chagrin, j'étais de mauvaise humeur
J'écrivais un refrain puisqu'il pleuvait encore Je me
sentais pas bien, j'suis pas d'accord
Elle s'est réveillée,
elle a bu un thé Elle pensait : "nous nous sommes
bien amusés" Elle s'est habillée et m'a dit
au revoir Moi je pensais qu'on allait se revoir Moi je pensais
qu'on allait se revoir ...
C'était un matin où
j'étais amoureux Londres c'est bien mais c'est fou ce
qu'il pleut C'était un matin de très bonne heure
J'avais du chagrin, je suis de mauvaise humeur
Elle s'est réveillée,
elle a bu un thé Elle pensait : "nous nous sommes
bien amusés" Elle s'est habillée et m'a dit
au revoir Moi je pensais qu'on allait se revoir Moi je pensais
qu'on allait se revoir ...
C'était un soir près
de Covent Garden Je voulais pas le croire, elle était
si jeune Elle m'a dit "vient suis moi au bout de la nuit"
Et je l'ai suivie oui je l'ai suivie
Elle s'est réveillée,
elle a bu un thé Elle pensait : "nous nous sommes
bien amusés" Elle s'est habillée et m'a dit
au revoir Moi je pensais qu'on allait se revoir Moi je pensais
qu'on allait se revoir ...
.........Bis
Les Sans Soucis
extrait de l'album "Larue" (2000), texte de Jean-Michel
Rindone
Il buvait son café à
la terrasse d'un troquet Il était en vacances près
de Grasse, tu connais ? C'est une petite ville charmante et
reposante Il croisa le regard de la passante
Il l'interpella et lui tendit une
chaise Il l'invita ne créant aucun malaise Comme
par magie, comme par enchantement C'était lui et c'était
le moment
C'est le temps des sans soucis
Ils aiment la vie, ils aiment la vie C'est le temps des sans
soucis Qui aiment la vie
Elle flânait devant les vitrines
fleuries Elle était en vacances à Grasse dans
le midi Elle passa devant la terrasse d'un troquet Et c'est
là que leur regards se sont croisés Elle n'avait
qu'un espoir c'est que le charmant monsieur L'invite à
s'asseoir et soit désireux De se présenter et
de tenter la chance Ce qu'il fit avec une certaine aisance
C'est le temps des sans soucis
Ils aiment la vie, ils aiment la vie C'est le temps des sans
soucis Qui aiment la vie
Les deux amoureux quittèrent
Grasse fin juillet Ils se marièrent dans l'année
qui suivait Ils furent très heureux et eurent beaucoup
d'enfants J'aime les contes de fées qui traversent le
temps J'aime les contes de fées qui traversent le temps...
Le
barman extrait de l'album "Coiffeur
d'âmes" (1999), texte de Jean-Michel Rindone
Je suis le barman du comptoir
C'est mon univers Je suis barman et au comptoir Vogue la
galère
J'écoute tout ce que l'on
me raconte Et pour les rassurer je leur raconte Des histoires
toujours les mêmes Mais je crois bien qu'ils les aiment
Je suis le barman du comptoir
C'est mon univers Je suis barman et au comptoir Je rencontre
des histoires
Des histoires de gens qui n'en peuvent
plus Qui n'ont plus rien à rechercher Des histoires
de gens inconnus Mais qui savent tout de même se marrer
Mon rêve à moi c'est
de partir Découvrir d'autres paysages Je n'en peux
plus de ces marécages Je veux en finir Allez, c'est
le dernier car il se fait tard Je m'en vais rejoindre mon histoire
Et même si c'est une sale histoire Elle restera mon histoire
Je suis le barman du comptoir
C'est mon univers Je suis barman et tous les soirs Je rejoins
mon histoire tous
les soirs tous
les soirs
Il y a longtemps
extrait de l'album "Coiffeur d'âmes" (1999), texte
de Jean-Michel Rindone
Il y a longtemps, je voulais te le
dire Il y a longtemps, je voulais te l'écrire Il
y a longtemps, je voulais te le dire Il y a longtemps, j'ai
voulu te l'écrire Te l'écrire à quoi bon
maintenant que c'est fait Te le dire à quoi bon on ne
peut rien y changer Te le dire à quoi bon puisque c'est
terminé Te l'écrire à quoi bon c'est ma
vie c'est mon passé
Il y a longtemps, je voulais te le
dire Il y a longtemps, je voulais te l'écrire Il
y a longtemps, j'ai voulu te le dire Il y a longtemps, j'ai
voulu te l'écrire Te l'écrire à quoi bon
puisque tu n'est plus là Te le dire à quoi bon
les fantômes n'entendent pas Te le dire à quoi
bon je ne l'ai pas fait ne me pardonne pas Te l'écrire
à quoi bon j'ai pris rendez-vous avec toi
Il y a longtemps, j'ai voulu te le
dire Il y a longtemps, j'ai voulu te l'écrire Il
y a longtemps, j'ai voulu te le dire Il y a de cela pas mal
de temps, j'ai voulu te l'écrire Te l'écrire à
quoi bon je n'ai pas su trouver les vers Te le dire à
quoi bon j'ai eu peur de me mettre en colère Te l'écrire
à quoi bon nous avons traversé le désert
Te le dire à quoi bon toi mon compagnon toi mon frère
Il y a longtemps, je voulais te le
dire Il y a longtemps, je voulais te l'écrire Il
y a longtemps, j'ai voulu te le dire Il y a de cela pas mal
de temps, j'ai voulu te l'écrire Il y a longtemps, il
y a longtemps Il y a longtemps, il y a longtemps Bien avant
que tu ne partes pour ne plus revenir Pour
ne plus revenir !
Le gardien du musée extrait de l'album "Coiffeur d'âmes"
(1999), texte de Jean-Michel Rindone
Mais qu'est-ce qu'ils ont à
me mâter et qu'est-ce que j'ai pu donc leur faire Je me
sens "curiosité" et ma vie c'est Tralalère
Je traîne ma dégaine toutes les nuits pour rejoindre
mon appartement C'est un une pièce plus une cuisine,
de quoi se plaire bien gentiment Je suis le gardien du musée
Et alors y'a pas de quoi se marrer
C'est vrai que je ne suis pas beau,
je suis vieux et j'ai fait mon temps Et quand j'étais
jeune, là j'étais beau et surtout j'avais du talent
Toutes les filles me collaient au train, je ne savais plus comment
m'en défaire Je suis devenu homo, ça se faisait
bien mais c'est devenu Tralalère Je suis le gardien du
musée Et alors y'a pas de quoi se marrer
Quasimodo de ces demoiselles
L'Hidalgo des hirondelles Je suis le Bambino de la mortadelle
Allez j'arrête de vomir, c'est
moi dans la vitrine Et votre bouche me fait dire que je ne suis
qu'une victime Victime de cette chose étrange qui fait
peur à tout le monde M'apporterez vous des oranges quand
je serai dans l'autre monde J'étais le gardien du musée
Et alors y'a pas de quoi chialer
Quasimodo de ces demoiselles
L'Hidalgo des hirondelles Je suis le Bambino de la mortadelle...
Changer extrait
de l'album "Coiffeur d'âmes" (1999), texte de Jean-Michel
Rindone
Je veux changer d'horizon Ne
plus rien voir de ce que je vois Je veux changer de raison
Ne plus penser ce que j'ai pu penser Je veux changer de direction
Me laisser aller où je ne suis pas allé Je veux
changer de vie Sans jamais changer d'avis
Changer... Changer...
Je veux changer de décor
Laisser la place aux conquistadors Je veux changer l'inchangeable
Et c'est le torero que l'on blesse à mort Je veux changer
de peau La mienne ne supporte plus ce flambeau Je veux
changer de planète La mienne a bien trop de prophètes
Je veux changer Je veux changer
... Je veux tout changer Je veux tout changer Je veux
changer ...
Les amoureux
titre inédit (1998), texte de Jean-Michel Rindone
Elle disait qu'est ce que je m'ennuis
J'en ai marre de ce trou Mais qu'est ce que je fous ici
Pourquoi j'ai suivi ce clou (plouc ?) C'est sur qu'il m'a appâté
en me parlant de ses terrains Et de sa propriété
Enfin, je ne vous fais pas de dessin
Il disait qu'est ce que je m'ennuis
J'en ai marre de cette bécasse Pourquoi je lui ai dit
oui Elle n'a rien sous la tignasse Cette blonde décolorée
Avec sa paire de gros seins Etouffés dans son décolleté
Qui ne cache rien
C'est l'histoire des amoureux
Qui se détestaient C'est l'histoire des amoureux
Que rien ne réunissait
Elle disait ce gros con Dévore
tout sur son passage Il dérange tout dans ma maison
Et je me tape le ménage Et lorsqu'il pète en dormant
Je n'ose pas soulever le drap Il est loin le prince charmant
Que j'ai connu autrefois
C'est l'histoire des amoureux
Qui se détestaient C'est l'histoire des amoureux
Que rien ne réunissait
La morale de cette histoire
Je crois qu'elle est faite Si tu pète dans ton dortoir
Le clairon sonnera ta défaite Alors fait plutôt
comme moi Serre bien tes petites fesses Et peut-être
tu conserveras Ta belle princesse
C'est l'histoire des amoureux
Qui se détestaient C'est l'histoire des deux amoureux
Que rien ne réunissait
Bis...
Allez-allez titre
inédit (1998), texte de Jean-Michel Rindone
Allez-allez arrête donc
Comment peux-tu agir de la sorte ? Allez-allez baisse le son
De cet air qui me lasse, que le diable l'emporte ! Allez-allez
oublie-moi vite Ne me racolle pas avec nos souvenirs Allez-allez
et n'oublie pas petite Que tu n'as pas fini d'en finir Allez-allez
tu t'es assez joué de moi Je ne serai plus là
pour te protéger Allez-allez tu t'es assez moqué
de moi Je ne suis pas le père que tu cherchais Allez-allez,
Allez-allez
Allez-allez arrête ton cinéma
Je ne veux plus être l'acteur Allez-allez ce rôle
ne me convient pas Tes conneries fais les seule, je ne suis
plus ton sauveur Allez-allez laisse moi partir Stoppe ces
larmes, tu m'en as trop versées Allez-allez il faut en
finir Adieu à tout jamais, j'ai besoin de respirer....
Pourquoi faut-il qu'à chaque
fois Qu'arrive un instant de bonheur Pourquoi faut-il à
chaque fois Le payer par une tranche de malheur Allez-allez
je vais finir par croire Que je ne reviendrai plus de mes délires
Allez-allez chassons ces idées noires L'espoir fait vivre
mais n'empèche pas de mourir Allez-allez, Allez-allez
Allez-allez, Allez-allez Allez-allez épargne nous
Epargne
nous...
Le faussaire titre inédit
(2000), texte de Jean-Michel Rindone
Il paraît qu'il est apprécié
et que tout le monde l'aime bien Il paraît si attentionné
auprès de ceux qui en ont tant besoin Je ne veux
pas pardonner Reprendre ce qu'il m'a volé Le faussaire
Moi je l'ai connu tout petit, il
est gravé dans mes souvenirs Moi je l'ai connu tout petit
mais à son goût j'ai du mal grandir Alors il a
failli me tuer Les mots sont parfois meurtriers
Il joue avec mes jours, il joue avec
mes nuits mais je ne me laisserai pas faire Il joue avec mes
jours, il joue avec ma vie le faussaire
Je croyais en lui comme on croit
au bonhomme sur la croix Mais j'ai eu tort cette fois, ce n'était
pas le bon choix Je me suis trompé, je suis coulé
Je jure plus jamais, non plus jamais
Toi qui te demande de qui je cause
et de ce que j'ai à te dire C'est pas parceque l'on t'offre
une rose que l'on ne te fait pas souffrir Je préfère
le noir, j'ai peur du blanc Sortez les mouchoirs à
présent
Il joue avec mes jours, il joue avec
mes nuits mais je ne me laisserai pas faire Il joue avec mes
jours, il joue avec ma vie le faussaire Il joue avec mes jours,
il joue avec mes nuits mais je ne me laisserai pas faire Il
joue avec mes jours, il joue avec ma vie le faussaire
Ils sont pour toi ces quelques
mots, toi le marchand de mirages Toi qui me dis qu'il fait beau
alors que dehors c'est l'orage Je te donne rendez-vous en enfer
Salut à toi le faussaire
Il joue avec mes jours, il joue avec
mes nuits mais je ne me laisserai pas faire Il joue avec mes
jours, il joue avec ma vie le faussaire Il joue avec mes jours,
il joue avec mes nuits mais je ne me laisserai pas faire Il
joue avec mes jours, il joue avec ma vie le faussaire Le faussaire...
C'est une femme
titre inédit (2000), texte de Jean-Michel Rindone
C'est une femme, une femme fatale
Elle a la beauté des mâles, mais c'est mon idéal
C'est une femme, c'est un déesse peut-être ma
seule maladresse, mais c'est ma cure d'ivresse J'aime
la voir pétillante de vie J'aime la voir lorsque mon
ciel est gris C'est ma lueur d'espoir, c'est mon souffle de
vie Je pense à elle ce soir, je suis encore seul dans
mon lit Je suis encore seul dans mon lit, je suis encore seul
Seul dans mon lit
C'est une femme, je l'ai imaginé
vivant à mes côtés Je crois même qu'elle
m'a aimé C'est une femme, je l'ai tant espérée
Mon rêve restera inachevé comme un roman oublié
J'aime la voir quand je m'endors J'aime la savoir là
tout près de mon corps Alors je deviens enfin son mentor
Et puis je me fonds au profond de son corps Tout au profond
de son corps
C'est une femme C'est une
femme
Je sais, je ne suis rien
elle est tout Tout c'est peut-être rien mais pour moi
c'est beaucoup Laissez moi croire que je vise un amour fou
Alors que tout le monde peut voir que je ne vis rien du tout
Non je ne vis rien du tout avec cette femme Non rien du
tout
C'est une femme, une femme fatale
Elle a la beauté des mâles, mais c'est mon idéal
C'est une femme, c'est un déesse Peut-être ma dernière
maladresse, mais c'est ma cure d'ivresse C'est
une femme
L'essentiel
titre inédit (2000), texte de Jean-Michel Rindone
Aujour d'hui il fait beau, j'aimerais
bien me ballader J'entends chanter les oiseaux, il fait bon
vivre, c'est l'été Les enfants courent dans les
champs, ils sont heureux de s'amuser Et moi qui suis déjà
grand, je n'ai plus le droit de jouer J'aimerais être
comme eux Mais je me suis fais avoir J'étais trop
con, trop prétentieux Ebloui par le reflet de mon miroir
Bien sûr j'ai
tout obtenu Bien sûr mais
je n'ai pas eu l'essentiel Bien sûr je
me retrouve sans vécu Bien sûr et
la vie n'est pas éternelle
Je suis parti de rien et je suis
arrivé à tout J'ai construit mon destin, j'étais
féroce comme un loup Tout à coup je me suis souvenu
que je n'avais plus d'amis Je me retrouve complètement
nu, seul face à mes envies Que j'aurais aimé partagés
avec eux Mais je me suis fais avoir J'étais trop
con, trop prétentieux Ebloui par le reflet de mon miroir
Bien sûr j'ai
tout obtenu Bien sûr mais
je n'ai pas eu l'essentiel Bien sûr je
me retrouve sans vécu Bien sûr et
la vie n'est pas éternelle Bien sûr Bien sûr
On disait que j'étais
le plus merveilleux Et j'ai fini par le croire Mais je suis
bien trop con et trop prétentieux J'étais ébloui
par le reflet de mon histoire
Bien sûr j'ai
tout obtenu Bien sûr mais
je n'ai pas eu l'essentiel Bien sûr je
me retrouve sans vécu Bien sûr et
la vie n'est pas éternelle Bien sûr Bien sûr je
n'ai pas eu l'essentiel Bis
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